Les marques se penchent de plus en plus vers la micro-influence (généralement des influenceurs ayant entre 5 et 50.000 abonnés – il n’y a pas forcément de définition arrêtée sur ce qu’est un micro influenceur – mais disont une petite communauté intéressante pour les marques) pour faire parler de leurs produits. Mais ce n’est pas si simple que cela en a l’air. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à réussir votre campagne de micro-influence.
Pourquoi lancer une campagne avec des micro influenceurs ?
Les micros influenceurs ont des taux d’engagement 2 à 3 fois plus importants que les top influenceurs. De plus, ils sont semblent souvent plus authentiques.
Certains micro influenceurs ont des lignes éditoriales très originales. Ce sont parfois des pépites dans votre secteur qui peut-être deviendront des top influenceurs.
Enfin, les micro influenceurs généralement ne sont pas rémunérés et donc cela peut-être parfois plus intéressants économiquement parlant.
Comment définir les objectifs de sa campagne de micro-influence ?
Lancer une campagne de micro-influence, c’est bien…. Mais pour quoi faire ? On distingue 3 types d’objectifs :
- Se faire connaître
- Se faire aimer
- Se faire acheter
Généralement on passe par ses 3 étapes. Passer directement à la 3ème n’a que peu de chances d’aboutir puisque les consommateurs et influenceurs ne vous connaissent pas et a fortiori n’ont pas d’avis sur les produits et services que vous proposez.
Bref, travaillez plutôt dans la durée en étant cohérent avec le reste de votre cycle de communication et ne grillez pas les étapes. Généralement mieux vaut donc commencer par des actions de notoriété et d’engagement et les influenceurs sont parfaits pour vous accompagner pour cela avant de vous faire arriver à la vente.
Micro ou macro influenceurs : pourquoi choisir des micro-influenceurs ?
Les macro influenceurs ont l’avantage d’avoir une audience (un reach) important et souvent une forte légitimité. Dans la tête des communautés (et des micros influenceurs), un produit ou service qui a déjà été recommandé par un macro influenceur légitime aura plus de chances d’être promu. Il ne faut donc pas forcément opposer macro et micro-influenceur mais les voir comme plutôt complémentaires.
Si vous avez le budget, on vous conseille généralement de commencer à travailler avec quelques top influenceurs puis de décliner ensuite votre campagne avec des micro influenceurs. Réciproquement si vous avez un budget limité (et donc que les macro influenceurs sont inaccessibles), alors commencez directement par de la micro influence mais en étant très proche des attentes et questions des micros influenceurs de manière à bien comprendre le ressenti des influenceurs sur votre produit ou service.
Quel type de campagne de micro-influence mettre en place ?
Très bonne question ! On pense tous à la présentation simple de votre produit ou service dans une vidéo YouTube, un TikTok ou une story Instagram. Oui, cela marche, mais vous pouvez aussi être beaucoup plus créatif.
Quelques idées : faire des Hall, des Lookbook, des tutos, des jeux concours, des DYI, des Get Ready With Me, des Routines, des Challenges…
Quels réseaux sociaux choisir ?
Instagram est souvent le réseau privilégié… Maintenant c’est un média très visuel si on ne fait que des photos. Aussi on vous recommande de faire une campagne qui mixte le post Instagram et la story de manière à profiter des avantages d’un média visuel (la photo / carrousel / Reel) et la proximité et la vidéo des stories.
Les campagnes sur Instagram sont généralement simples et faciles à mettre en place. Notez qu’il n’est pas possible de mettre des liens dans les posts Instagram, ce qui est un vrai soucis (c’est en revanche possible de le faire dans les Stories chez la plupart des influenceurs) !
TikTok est un réseau social intéressant aussi pour la micro influence même si – comme Instagram – on ne peut pas mettre de lien sur les Tiktok. Beaucoup de Tiktokeurs sont prêts à mettre en avant des produits et des marques, donc profitez-en !
YouTube demande plus d’implication de la part de l’influenceur et de la marque. C’est un excellent média notamment pour lancer des tutos ou des explications de produit. De plus, les vidéos restent sur la durée et peuvent continuer à faire des vues longtemps après le dépôt de la vidéo – les vidéos étant accessibles dans le moteur de recherche Youtube (qui est le deuxième moteur de recherche mondial).
Autre avantage : la possibilité de mettre des liens en description de la vidéo et de en plus facilement médiatiser les vidéos produites. Bref, YouTube est sans doute notre réseau social préféré pour faire des campagnes d’influence
Les autres réseaux dépendent de vos objectifs :
- Snapchat pour toucher les plus jeunes et faire des campagnes à forte viralité
- Facebook et X (Twitter) sont des media plus difficiles pour faire de l’influence. Nous ne les conseillons pas.
- Les campagnes Pinterest sont plus complexes à mettre en place mais intéressantes notamment pour des campagnes déco
- Enfin, ne pas oublier des campagnes de blogs… Toujours utiles pour le référencement ou des campagnes défensives (il est toujours bon d’avoir des avis positifs sur le net)
Quels sont les secteurs adaptés à la micro-influence ?
ITous les secteurs peuvent faire de la micro influence. On pense bien sûr à la beauté (industrie cosmétique), la mode, la grande consommation, mais aussi les services, l’entertainment, le high-tech, le tourisme, le sport, … et même l’automobile ou la construction. tout dépend du brief !
Quels sont les risques ?
Lancer des campagnes de micro-influence est très peu risqué (car de toute façon la portée d’un micro-influenceur reste faible). Globalement si vous faites un bon brief fair pour les influenceurs, les risques d’image sont faibles (et nous n’avons jamais connu de bad buzz depuis le lancement d’influence4You en 2012). Les 2 risques sont :
- De perdre trop de temps à gérer votre campagne (d’où l’utilité de choisir le bon outil pour cela)
- De travailler avec des fake influenceurs (des influenceurs qui ont acheté des followers). Là encore d’où l’utilité d’avoir des outils pour les identifier.
Fake micro-influenceurs : comment les identifier ?
On vous invite à regarder l’étude que nous avions faite sur les influenceurs et la fraude sur Instagram (en collaboration avec HypeAuditor). Vous saurez tout sur les mécaniques de fraude, comment les identifier et les éviter. Elle date, mais elle reste didactique.
Maintenant retenez que l’immense majorité des influenceurs est honnête et si la presse s’en est faite écho, il ne faut pas jeter bébé avec l’eau du bain ! L’influence marketing reste un média très safe avec beaucoup de métriques publiques et donc (contrairement à d’autres média), il est facile d’identifier ceux qui trichent et les influenceurs savent les risques qu’ils encourent à tricher. Bref, avec le bon outil, pas de soucis !
Outil Hypeauditor intégré dans la plateforme Influence4You pour détecter la fraude
Comment industrialiser sa campagne pour ne pas perdre de temps ?
Communiquer avec des micros influenceurs est hyper Chronophage : choisir les micros influenceurs, envoyer votre brief, l’expliquer, discuter de la mise en avant par l’influenceur de votre produit ou service, lui envoyer le produit, le relancer, suivre sa publication, faire le reporting et suivre l’impact et éventuellement le rémunérer.
Si vous faites cela sans outil, votre campagne vous coûtera très cher en temps et ne sera pas rentable. Bref, qui dit campagne de micro-influence, dit outil de gestion de campagne de micro influence. D’ailleurs voici ici une démo de notre outil pour voir comme il est simple de gérer ce type de campagne :
Faut-il rémunérer les micro influenceurs ?
Si vous n’avez rien à offrir (produit gratuit ou expérience sympa), oui, il faut les rémunérer. Par exemple si vous vendez des bonbons, vous aurez du mal à trouver même des micro influenceurs si vous leur envoyez un paquet de bonbons qui vaut 2 € dans le commerce. (Par contre 1 an de bonbon, je ne dis pas^^).
Maintenant la plupart des annonceurs ont des choses à offrir aux influenceurs et donc généralement il n’y a pas lieu de les rémunérer.
Faut-il annoncer le partenariat avec un micro influenceur ?
La règle est simple : si vous demandez à un influenceur de respecter un brief en contrepartie d’une rémunération OU d’un produit gratuit, l’influenceur même micro doit indiquer clairement et immédiatement que le post a été réalisé en collaboration avec vous (avec les outils des plateformes pour indiquer « collaboration commerciale » directement sur le post ou tout ou long de la vidéo. un hashtag #collaboration ou #sponsorisé par exemple ne suffisent plus depuis juin 2023).
Reporting : quelles statistiques regarder ?
On en revient au point de départ : quel était votre objectif ?
- Se faire connaître Regardez les vues ou le Reach (nb de followers potentiellement touchés)
- Se faire aimer Regardez le taux d’engagement
- Se faire acheter Regardez les visites vers votre site ou les ventes
Au global, quel est la valeur de votre campagne ? Regardez l’Earned Media Value
Bref, l’influence marketing est un média qui permet de répondre à beaucoup d’objectifs de communication. C’est d’ailleurs le plus complet de tous les media (comme indiqué dans cette étude).
Et l’achat des droits ?
Un des avantages de ma micro-influence est la possibilité d’acheter les droits pour les contenus créés. Vous pouvez ainsi les ré-utiliser dans vos campagnes de social ads ou sur vos réseaux sociaux. il faut juste un accord explicite du micro-influenceurs et – nous vous le recommandons – une rémunération dédiée pour cette cession de droits (en plus des modalités de la cession clairement définies).
En synthèse, que faut-il retenir ?
Dans la micro-influence, tout est une histoire d’outil. Avec le bon outil, vous ferez de bonnes campagnes efficaces sans perdre de temps. C’est un média qui permet d’apporter le bouche à oreilles de façon industrielle autour de vos produits.
Bref, si vous souhaitez toucher les 15-35 ans, vous n’avez pas le choix (car ils ne regardent plus la télé et vous avez même cette chance) : faites de l’influence marketing et dedans intégrez un volet de micro influence.
Pour consulter les offres d’Influence4You en micro-influence, c’est ici !